Dans la Lumière de la Vérité – Message du Graal, Tome 3 (relié)

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«...Ce que je veux, c'est combler les lacunes qui, dans les âmes humaines, sont autant de questions restées sans réponse jusqu'à ce jour et qui tourmentent chaque penseur sérieux s'il cherche sincèrement la Vérité.»

Pour en savoir plus sur l’œuvre « Dans la Lumière de la Vérité — Message du Graal » de Abd-ru-shin, voir : www.messagedugraal.org

NOËL

Nuit bénie ! Des chants exultants et empreints d’une jubilante gratitude inondèrent jadis toutes les sphères de la Création lorsque le Fils de Dieu Jésus naquit dans l’étable de Bethléem et, dans les pâturages, des bergers subjugués par cet accomplissement nouveau et insaisissable pour eux tombèrent à genoux, terrifiés. Au cours de ce joyeux bouleversement du cosmos, le bandeau qui recouvrait les yeux de leur esprit leur avait été enlevé pour qu’ils puissent témoigner de cet accomplissement incommensurable afin d’y rendre les êtres humains attentifs.

C’est la peur qui s’empara de ces bergers rendus pour cette occasion temporairement voyants et clairaudients. La peur, face à la grandeur de cet accomplissement, face à la Toute-Puissance de Dieu qui se manifesta à ce moment-là ! Voilà pourquoi le messager venu de la Lumière leur dit tout d’abord pour les rassurer : « Ne craignez point ! »

Telles sont les paroles que vous retrouverez toujours lorsqu’un messager des hauteurs de Lumière s’adresse aux êtres humains. En effet, c’est de la peur qu’éprouvent toujours en premier lieu les êtres humains de la Terre lorsqu’ils voient ou entendent des messagers d’En-Haut. Elle est provoquée par la pression de la Force à laquelle en de tels instants ils sont quelque peu ouverts, mais seulement dans une très faible mesure car une Force un peu plus grande les écraserait et les consumerait.

Et pourtant, c’est de la joie et non de la crainte que l’esprit humain devrait éprouver lorsqu’il aspire aux hauteurs de Lumière.

Au cours de la nuit sainte, toute l’humanité ne fut pas touchée par cette révélation ! à part l’étoile qui fut visible dans la matière dense, aucun des êtres humains de la Terre ne perçut le messager de Lumière ni les légions lumineuses qui l’entouraient. Personne ne vit, personne n’entendit, à l’exception de quelques bergers élus qui, en raison de leur simplicité et de leur proximité avec la nature, ont pu être rendus plus facilement réceptifs.

Or, sur Terre, des révélations de cette importance ne peuvent jamais s’effectuer autrement que par l’intermédiaire de quelques rares élus ! Pensez-y constamment, car l’immuabilité des lois à l’œuvre dans la Création ne peut être suspendue à cause de vous. Ne vous créez donc pas des représentations fantasmatiques au sujet des accomplissements qui ne peuvent être tels que vous les imaginez ! Ce sont là de secrètes exigences qui ne sauraient jamais naître d’une conviction réelle ; elles sont au contraire le signe d’un manque de foi dont on n’a pas conscience et d’une paresse d’esprit qui n’a pas accueilli la parole de mon Message comme celle-ci l’exige pour devenir vivante au plus profond de l’esprit humain.

Jadis on crut les bergers, du moins pendant quelque temps, alors qu’aujourd’hui de telles personnes seraient tournées en dérision, on les prendrait pour des exaltés ou même pour des imposteurs qui se servent de faits de ce genre afin d’obtenir des avantages matériels. En effet, l’humanité est tombée beaucoup trop bas pour être encore en mesure d’accepter comme authentiques les appels venus des hauteurs de Lumière, et ceci à plus forte raison lorsqu’elle ne peut elle-même ni les entendre ni les voir.

Croyez-vous donc, vous les hommes, qu’à la suite de votre profonde déchéance Dieu bouleverse les lois parfaites qui sont à l’œuvre dans la Création, rien que pour vous servir, pour aplanir lui-même vos fautes et compenser votre paresse d’esprit ? La perfection de ses lois dans la Création est et demeure à jamais intangible et immuable. Ne portent-elles pas en elles la sainte Volonté de Dieu ?

Quant aux grandes révélations attendues à présent par vous, elles non plus ne s’accompliront jamais autrement sur Terre que sous la forme que vous connaissez depuis longtemps, et que vous acceptez même, à condition qu’elles se situent dans un passé lointain.

Celui qui se dit bon chrétien n’hésiterait pas à qualifier de blasphémateur quiconque oserait affirmer que l’annonce de la naissance du Fils de Dieu Jésus faite aux bergers est une légende et il verrait en lui un grand pécheur.

Cependant, ce même bon chrétien récuse les révélations du temps présent avec une véhémente indignation, bien qu’elles soient transmises de la même façon par des êtres qui ont la grâce de les recevoir, et il n’hésite pas à qualifier aussi de blasphémateurs ceux qui les transmettent ; dans les cas les plus favorables, il se contente de les traiter d’êtres fantasques ou malades et même d’égarés.

Mais réfléchissez par vous-mêmes : trouve-t-on là un raisonnement sain, un minimum de rigueur dans la logique et la moindre justice ? De telles opinions de la part de croyants sincères – comme ils se nomment volontiers eux-mêmes – sont d’une partialité et d’une étroitesse maladives. Dans la plupart des cas cependant, il s’agit de leur paresse d’esprit et de la fatuité humaine qui en résulte toujours et qui est le propre des esprits faibles. Ils ont déjà beaucoup de mal à retenir – ne serait-ce qu’en apparence – un aspect d’un accomplissement passé qu’on leur a appris jadis mais qu’ils n’ont jamais réellement vécu en leur for intérieur. Quant à faire progresser leur esprit, ils en sont tout à fait incapables ; c’est pourquoi ils refusent toutes les nouvelles révélations.

Parmi les croyants, lequel a déjà vraiment pressenti la grandeur de Dieu se manifestant dans l’événement qui s’est accompli silencieusement lors de la naissance du Fils de Dieu en cette nuit bénie ? Lequel pressent la grâce, le don qui échurent à la Terre cette nuit-là ?

Jadis, l’allégresse régnait dans les sphères, et aujourd’hui c’est l’affliction. Sauf sur Terre, où de nombreux êtres humains cherchent à se faire plaisir à eux-mêmesou à faire plaisir à autrui. Toutefois, rien de tout cela ne va dans le sens de ce qui devrait être, ou de ce qui serait si la connaissance, ou même la véritable notion de Dieu, était quelque peu vivante en l’esprit humain.

Au moindre pressentiment de la réalité, il en irait de tous les êtres humains comme des bergers. Il ne pourrait d’ailleurs en être autrement étant donné la grandeur de l’événement : ils tomberaient immédiatement à genoux... de peur ! En effet, le pressentiment d’une telle grandeur devrait d’emblée, et avec force, faire naître la peur et accabler les hommes parce que, avec ce pressentiment de Dieu, se révèle également la grande faute dont l’humanité se chargea sur Terre, ne serait-ce que par l’indifférence avec laquelle elle se saisit des grâces divines sans rien faire en contrepartie pour servir Dieu !

Comme il est singulier de constater que tout homme désireux de laisser exceptionnellement la fête de Noël agir vraiment sur lui essaie de se reporter au temps de son enfance !

C’est bien là le signe évident qu’il n’est nullement capable en tant qu’adulte de vivre intuitivement la fête de Noël ! Cela montre qu’il a perdu quelque chose qu’il possédait étant enfant ! Pourquoi cela n’incite-t-il pas les êtres humains à réfléchir ?

Là encore, c’est la paresse d’esprit qui les empêche de se pencher sérieusement sur ces choses. « C’est pour les enfants » pensent-ils, et les adultes n’ont pas de temps pour cela ! Ils doivent songer à des choses plus sérieuses !

Plus sérieuses ! Par ces choses plus sérieuses, ils n’entendent que la course aux biens matériels, donc le travail de l’intellect ! L’intellect refoule bien vite tout souvenir loin à l’arrière-plan afin de ne pas perdre sa suprématie lorsque, pour une fois, on fait place à l’intuition !

Dans tous ces faits en apparence tellement insignifiants, on reconnaîtrait les choses les plus grandes si toutefois l’intellect en laissait le temps. Mais il est le plus fort et il lutte avec ruse et perfidie pour le rester. En fait, ce n’est pas lui qui lutte, mais ce qui se sert de lui en tant qu’instrument et se dissimule derrière lui : les ténèbres !

Elles ne veulent pas que l’on découvre la Lumière dans les souvenirs. Et à quel point l’esprit a soif de trouver la Lumière et d’y puiser une force nouvelle, vous le reconnaissez dans le fait qu’avec les souvenirs des Noëls de l’enfance s’éveille aussi une nostalgie indéfinie, presque douloureuse, et capable d’attendrir passagèrement bien des gens.

Cet attendrissement pourrait fournir le terrain le plus favorable au réveil, à condition de l’utiliser immédiatement et de toutes ses forces ! Malheureusement, les adultes ne font alors que s’adonner à des rêveries et la force naissante s’en trouve gaspillée, perdue. Et dans ces rêveries, l’occasion a été manquée, sans avoir pu apporter le moindre profit ou sans avoir été utilisée.

Même lorsque quelqu’un laisse couler ici quelques larmes, il en a honte et cherche à les dissimuler, puis il se secoue pour se ressaisir, révélant souvent par là une obstination inconsciente.

Quel riche enseignement les hommes pourraient tirer de tout cela ! Ce n’est pas en vain qu’une douce mélancolie se tisse dans les souvenirs d’enfance. C’est là l’impression inconsciente d’avoir perdu quelque chose qui a laissé un vide, c’est l’incapacité de ressentir encore les choses avec candeur.

Vous avez sans doute bien souvent remarqué l’impression merveilleuse et rafraîchissante que produit la seule présence discrète d’une personne dans les yeux de laquelle perce parfois une lueur candide.

L’adulte ne doit pas oublier qu’être candide n’est pas être puéril. Or, vous ignorez pourquoi la candeur peut produire un tel effet, vous ne savez pas ce qu’elle est réellement ni pourquoi Jésus disait : « Devenez comme des enfants ! »

Pour approfondir la notion de candeur, il faut d’abord que vous sachiez que la candeur n’est nullement liée à l’enfant lui-même. Vous connaissez vous-mêmes certainement des enfants auxquels cette belle candeur fait défaut ! Il y a donc des enfants dépourvus de candeur ! Un enfant méchant ne donnera jamais une impression de candeur, pas plus qu’un enfant mal éduqué qui, en fait, n’a pas été élevé !

Il en résulte clairement que la candeur et l’enfant sont deux choses indépendantes.

Ce qui, sur Terre, se nomme candeur est une partie de l’action de la pureté, la pureté dans un sens plus élevé, et pas seulement au sens terrestre et humain. Celui qui vit dans le rayon de la Pureté divine, celui qui fait place au rayon de la pureté en lui, celui-là a de ce fait acquis la candeur, qu’il en soit encore au stade de l’enfance ou qu’il ait déjà atteint l’âge adulte.

La candeur est le fruit de la pureté intérieure, c’est-à-dire le signe qu’un tel être s’est voué à la pureté, qu’il la sert. Ce ne sont là que des formulations différentes, mais en réalité il s’agit d’une seule et même chose.

Donc, seul un enfant intérieurement pur peut donner une impression de candeur ; il en est de même d’un adulte qui cultive en lui la pureté. C’est pourquoi sa présence est rafraîchissante et vivifiante, et il éveille aussi la confiance !

Or, là où existe la vraie pureté, l’amour véritable peut lui aussi faire son entrée, car l’Amour de Dieu œuvre dans le rayon de la Pureté. Le rayon de la Pureté est la voie qu’il emprunte. Il ne saurait en prendre une autre.

Celui qui n’a pas accueilli en lui le rayon de la Pureté ne pourra en aucun cas être touché par le rayon de l’Amour de Dieu !

Ne l’oubliez jamais et, à l’occasion de Noël, prenez en vous-mêmes la ferme résolution de vous ouvrir à la Pureté afin que, lors de la Fête de l’étoile Rayonnante, qui est la Fête de la Rose dans l’Amour divin, le rayon de l’Amour puisse pénétrer en vous sur le chemin de la Pureté !

C’est alors que vous célébrerez cette Fête de la nuit bénie de la bonne manière, selon la Volonté de Dieu ! Vous témoignez ainsi de votre véritable gratitude pour l’inconcevable grâce que Dieu ne cesse de prodiguer à la Terre à chaque Noël !

De nombreuses cérémonies religieuses se déroulent en ce jour pour commémorer la naissance du Fils de Dieu. Parcourez en esprit ou dans vos souvenirs les différents offices des églises et laissez parler votre intuition : vous vous détournerez alors résolument de ces réunions que l’on nomme des services divins !

Au premier abord, l’homme s’étonne que je parle ainsi. Il ne sait pas ce que je veux dire, et tout cela parce que jusqu’ici il ne s’est pas donné la peine de réfléchir à ce que signifie réellement l’expression « service divin » avant d’établir une comparaison avec ce que l’on qualifie de tel. Vous avez simplement accepté cette expression par habitude, comme tant d’autres choses qui existent depuis des siècles.

Et pourtant, l’expression « service divin » est tellement claire qu’elle ne saurait en aucun cas être mal employée à moins que, dans son indifférence et comme il le fait toujours, l’être humain n’adopte sans réfléchir cette habitude séculaire et ne la perpétue. Ce qui est actuellement qualifié de service divin est, dans le meilleur des cas, une prière jointe à une tentative d’interprétation humaine des paroles prononcées par le Fils de Dieu et qui ne furent transcrites de main d’homme que beaucoup plus tard.

Les choses sont ainsi, et nul ne saurait le contester s’il veut rester honnête envers lui-même et envers les faits réels, et surtout s’il n’est pas trop paresseux pour y réfléchir plus profondément sans chercher à s’excuser à l’aide de formules toutes faites et creuses.

Et pourtant, c’est précisément l’expression « service divin » qui, de par sa nature, est si vivante et parle d’elle-même de manière si explicite aux êtres humains que jamais il n’aurait été possible de l’utiliser dans le sens qu’on lui donne aujourd’hui si l’être humain de la Terre, qui se croie très évolué, avait eu tant soit peu de perception intuitive.

C’est une forme vivante que doit désormais prendre le service divin si cette notion – avec tout ce qu’elle renferme – est censée devenir réalité. Il faut que le service divin se manifeste dans la vie. Si je vous demande ce que vous, les hommes, vous entendez par « service », c’est-à-dire ce que vous entendez par servir, il n’y en aura pas un seul qui ne réponde : travailler ! C’est inclus on ne peut plus clairement dans le mot « service ». On ne saurait se représenter autre chose.

Quant au service de Dieu sur Terre, il ne signifie naturellement rien d’autre que travailler ici-bas dans le sens des lois de Dieu, c’est-à-dire agir sur Terre conformément aux vibrations des lois, traduire en actes la Volonté de Dieu sur cette Terre !

Et c’est cela qui fait défaut partout !

Qui donc cherche à servir Dieu dans son activité terrestre ? Chacun ne pense qu’à lui, et en partie à ceux qui lui sont proches sur cette Terre. Et il croit servirDieu lorsqu’il le prie !

Donnez-vous donc pour une fois la peine de réfléchir par vous-mêmes ! Est-ce  servir Dieu ? C’est tout sauf servir ! Je parle de la partie de ce que l’on nomme aujourd’hui le service de Dieu qui inclut la prière. Quant à l’autre partie, à savoir l’interprétation de la Parole transcrite de main d’homme, elle n’en est que l’approfondissement destiné à ceux qui s’ef­forcent réellement de la comprendre. Les êtres indifférents et superficiels n’entrent de toute façon pas en ligne de compte.

Ce n’est pas à tort que l’on parle de « fréquenter » un service divin ou d’y « assister ». Ce sont là les termes exacts et ils parlent d’eux-mêmes !

Cependant, l’être humain doit lui-même réaliser le service divin et non s’en tenir à l’écart. En effet, « solliciter » n’est pas servir, car lorsque l’homme sollicite il veut d’ordinaire obtenir quelque chose de Dieu, il veut que Dieu fasse quelque chose pour lui, ce qui est très éloigné de la notion de « service ». La sollicitation et la prière n’ont donc aucun rapport avec le service de Dieu.

Voilà qui sera sans doute aisément compréhensible à chaque être humain. Il faut pourtant qu’il y ait un sens à tout ce que fait l’homme sur cette Terre ! Il ne peut abuser à son gré du langage qui lui fut offert sans que cela lui porte préjudice. Le fait de n’avoir acquis aucune connaissance de la puissance qui réside aussi dans la parole humaine ne saurait l’en protéger.

C’est sa faute s’il néglige son langage ! Il est alors soumis aux effets d’une utilisation erronée de la parole, ce qui représente pour lui une entrave au lieu d’un progrès. Le tissage auto-actif de toutes les lois originelles de la Création ne s’arrête ni ne recule devant les négligences humaines ; au contraire, tout ce qui fut instauré dans la Création poursuit son cours avec la plus constante précision.

C’est à cela que les êtres humains ne réfléchissent jamais, c’est donc ce qu’ils négligent, à leur propre détriment. Même dans les choses les plus minimes, les plus insignifiantes, cela produit toujours ses effets en conséquence.

Le fait de qualifier à tort ces réunions de « service divin » a grandement contribué à ce que le véritable service de Dieu n’ait jamais été pratiqué par les êtres humains. Chacun croyait en effet en avoir déjà assez fait en assistant à un service divin de ce genre, qui en réalité n’a jamais été un véritable service de Dieu. –

Nommez ces réunions des heures d’adoration de Dieu en commun : le sens en serait plus exact et, jusqu’à un certain point, cela justifierait que l’on instaure des heures prévues à cet effet, encore que l’adoration de Dieu puisse se rencontrer et s’exprimer dans chaque regard, dans chaque pensée et dans chaque action.

Certains vont sans doute penser que cela n’est pas possible sans paraître par trop artificiel et forcé. Toutefois, il n’en est rien. Plus la véritable adoration de Dieu s’affirmera, plus l’être humain deviendra naturel dans toute son attitude, même dans ses mouvements les plus simples. C’est alors qu’il vibre en une sincère gratitude envers son Créateur et qu’il jouit de ses grâces sous la forme la plus pure.

Transportez-vous aujourd’hui, en cette fête de Noël, dans n’importe quel service religieux célébré sur Terre.

Une exultante gratitude et une intense félicité devraient vibrer dans chaque parole pour la grâce que Dieu témoigna jadis à l’humanité, à condition évidemment que les êtres humains sachent apprécier cette grâce ! Quant à en saisir entièrement l’immense portée, l’esprit humain n’y parviendra jamais.

Et pourtant, voilà ce que l’on cherche partout en vain ! Le joyeux élan vers les hauteurs de Lumière fait défaut. De jubilante gratitude, aucune trace ! Une oppression, née d’une déception que l’être humain ne s’explique pas, se fait même bien souvent sentir.

On trouve partout un point commun, une chose qui révèle comme marqué au burin le plus tranchant ce qui caractérise les services de chaque confession, une chose qui exprime de façon audible tout ce que contiennent ces « services » : dans toutes ces voix prédicantes traîne de façon monotone une sorte d’accent mélancolique dont la répétition constante fatigue, et cette mélancolie se dépose comme un voile de grisaille sur les âmes en passe de s’endormir.

Malgré cela, on perçoit aussi parfois comme une lamentation secrète pour quelque chose de perdu ! Ou qui ne fut jamais découvert ! Voyez par vous-mêmes et écoutez : partout vous trouverez cette singulière caractéristique !

Les êtres humains n’en ont pas conscience, et pourtant pour employer une expression courante : il en est ainsi, et pas autrement !

מידע נוסף
ISBN 978-2-900811-96-2
מחבר Abd-ru-shin
ממדים 16,5 X 23,5 cm
פוּרמָט relié
מספר העמודים 504
שפה Français
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